Patrimoine et Histoire

Dès l’Antiquité, le site de Saint-Domineuc est occupé : les médailles gauloises enfermées dans un vase de terre noire, ainsi que les haches celtiques en pierre et en bronze retrouvées, en témoignent. ....

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Élu.e référent.e

Cécile LOISEAU

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Saint-Domineuc tire son nom de “Lan-Donnec” ou “Domnec”, un moine breton.

Dès l’Antiquité, le site de Saint-Domineuc est occupé : les médailles gauloises enfermées dans un vase de terre noire, ainsi que les haches celtiques en pierre et en bronze retrouvées, en témoignent. Un passage à gué primitif est découvert lors du tracé de la voie express Rennes-Saint-Malo.
Dans la première moitié du vie siècle, un petit monastère est créé par un moine breton, Dom(e)nec arrivé de Grande-Bretagne. Cet édifice religieux est à l’origine de la commune moderne.

Au XI ème siècle, Terra Sancti Domell dépend de l’abbaye Saint-Georges de Rennes. Elle est alors probablement placée sous l’autorité de la paroisse de Tinténiac, à laquelle elle échappe au début du xiiie siècle, lorsqu’elle est érigée en paroisse indépendante.
En 1665, les religieuses de l’abbaye Saint-Georges jouissent toujours du grand bailliage de Saint-Domineuc et, en 1790, les mêmes religieuses afferment leurs dîmes en la commune pour un peu plus de 2000 livres.

En 1858, la congrégation de l’Immaculée-Conception de Saint-Méen-le-Grand fonde une école communale de filles avec trois religieuses, dont les salles de classe sont ultérieurement transformées en écurie2.

Les habitants, qui vivent principalement de l’agriculture, profitent néanmoins d’une situation propice au négoce, sur l’axe routier Rennes-Saint-Malo et sur le canal d’Ille-et-Rance.

Maisons et fermes

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Autour du bourg étaient répartis une cinquantaine de villages et de lieux-dits. Presque toutes les habitations étaient des fermes.

Les maisons et les fermes sont groupées en hameaux et le plus souvent alignées les unes aux autres, les souches de cheminées marquant sur les toits l’emplacement des murs de refend. Quelques-unes sont datées. Beaucoup de ces maisons datées portent les noms ou initiales de leurs bâtisseurs, quelquefois I.H.S.

Typoligie

Sur le plan architectural et des critères fonctionnels, elles se classent pour l’essentiel en deux grandes familles : les logis de ferme qui réunissent habitation et fonctions agricoles dans un même corps de bâtiment où la pièce à vivre communique avec l’écurie et l’étable. On trouve souvent derrière le corps de bâtiment principal, en appentis, un cellier et parfois une laiterie.

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Les maisons d’habitation de campagne n’ont pratiquement pas d’étage habité, à l’exception des belles maisons de la Boutreuille et des Planches.
Construite en pierre et en terre, la maison abrite souvent sous un même toit, gens, bêtes et grains. Au rez-de-chaussée sont la pièce commune et l’étable, la souche de cheminée marquant sur le toit l’emplacement de la première. La porte et la fenêtre sont plus grandes pour se distinguer de celle des dépendances. La porte de la maison est à peu de distance du mur de refend qui la sépare de l’étable, à moins qu’elle ne soit jumelée avec ; une grille protège souvent la fenêtre. Au dessus du logis et de l’étable, le grenier, éclairé par des gerbières, abrite le foin.

A La Janais une maison en ruines conservait l’image traditionnelle de la « dalle » grande niche cintrée ménagée dans le mur de refend qui sépare le logis de l’étable ; le vaisselier et l’évier s’y trouvaient.
Beaucoup de logis situés dans les hameaux étaient construits en alignement ; il s’agit souvent de petites maisons élémentaires possédant une seule pièce de vie. Dans beaucoup de cas elles furent regroupées pour une ou plusieurs exploitations agricoles.

Les materiaux et leur mise en œuvre

Dans la maçonnerie de pierre, le granit, le schiste et le grès s’agglomèrent en un appareillage irrégulier. Matière noble, le granit, taillé en gros blocs et travaillé en chanfreins et moulures, est réservé pour les encadrements de baies.
Beaucoup d’anciens logis ont des portes et fenêtres sculptés, les plus remarquables étant celles qui possèdent dans leurs murs quelques éléments granitiques (Bourg, Tresbelin, Biheul, La Maltière, La Boutreille).

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La terre est utilisés selon la technique de la bauge *. Selon une pratique constante, les bâtiments qu’il s’agisse du logis ou des communs, reposent toujours sur un muret de pierres formant généralement une assise horizontale régulière au- dessus de laquelle est édifié le mur de terre. La construction en bauge se rencontre majoritairement au centre du bassin de RENNES. Quelques maisons de la commune n’ont que l’arrière et les pignons du bâtiment réalisés en bauge. D’autres sont construites aux deux tiers en pierre et le tiers supérieur en bauge. Sur quelques maisons plus anciennes, il est possible de remarquer une surélévation en terre, celle-ci correspond à un changement de toiture lorsque les anciens toits très pentus à coyaux * ont été redressés, la modification de la pente de toit a entraîné cette surélévation des façades et des pignons. Quelquefois les constructions en terre se limitent aux dépendances : fournil, soue à cochons, grange, cellier. Cette technique de construction est présente sur la commune du 17è au début du 20è siècle. Quelques fermes ou maisons remarquables utilisent cette technique à Hénon, la Haute Hervelinais, la Touche, la Roberie, la Mare Hervé, la Janais, les Ouches, Trébeslin, la Basse Ménetais, la Provotais, Dollon.

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*Bauge = torchis
*Coyau = petit chevron prolongeant une toiture au-delà de la partie extérieure du mur

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